Autrefois appelées, à tort, « Pierres Semi-Précieuses », l’emploi de ce terme est désormais interdit ! En effet, les « Pierres Fines », comme il convient désormais de les nommer, et ses 73 variétés répertoriées, comportent des types extrêmement rares et des couleurs uniques de plus en plus en usage dans les plus grandes maisons de haute-joaillerie et leur valeur ne cesse de grimper.
Parmi ces pierres, les plus recherchées sont les Spinelles, notamment rouges et roses, ou bleu-cobalt, les Grenats verts et oranges et certains roses et violets, les Aigues-Marines, notamment dans leurs teintes bleues les plus vives, les tourmalines rouges et celles au bleu-vert incomparable appelées « Paraïbas », etc.
Beaucoup de ces pierres fines représentent désormais de fabuleux objets d’investissement : mises en valeur sur une pièce de joaillerie, ou conservées pour plus tard, elles ont la capacité certaine de prendre de la valeur.
Les facteurs croisés qui impactent sur la valorisation des pierres fines :
- la raréfaction des pierres précieuses de couleur (rubis/saphirs/émeraudes) liée à l’augmentation de la demande avec l’apparition des classes moyennes dans les anciens pays dits « en voie de développement » (Chine, Inde, Brésil, etc.) et qui sont désormais des leaders du marché mondial
- la qualité intrinsèque de beaucoup de « pierres fines », dont les couleurs et caractéristiques physiques et optiques n’ont rien à envier à celles des « pierres précieuses », et qui a été largement mises en avant ces dernières années
- le caractère absolument unique de certaines couleurs de pierres fines, comme par exemple l’orange vif typique du grenat spessartite dit « Mandarin », qu’aucune autre pierre naturelle ne peut imiter, même les saphirs oranges (ou alors très rarement), ou encore le bleu néon époustouflant de la Tourmaline Paraïba, les couleurs incroyables de l’opale, etc.
- l’usage de certaines pierres fines pour remplacer des pierres précieuses :
- *par exemple le grenat rare de couleur verte appelé « Tsavorite », pouvant être très proche de la couleur de l’émeraude mais qui est plus résistant et plus pur que cette dernière, et donc moins cassant que l’émeraude au sertissage, notamment à cause de ses givres typiques, souvent très présents et qui la fragilisent…
- *par exemple, les Spinelle rouges, qui peuvent être confondus avec le rubis et présentent en général d’excellentes puretés, tout en étant non-chauffé, au contraire des rubis qui le sont à plus de 95%, ou encore le rouge profond et intense comme un rubis de la tourmaline rouge dite « Rubellite », etc.
- des prix encore assez bas comparés à ceux des « pierres précieuses »; bien qu’en constante augmentation de valeur depuis ces 10 dernières années, les « pierres fines » de haute qualité sont en train de devenir de véritables objets de choix pour du placement, car elles sont encore accessibles en prix, contrairement aux pierres précieuses dont la valeur au carat est dans leur ensemble réservée à une certaine élite.
- *Par exemple, un beau Spinelle rouge-rubis, non-chauffé de Birmanie vaudra en général 3 à 5 fois moins cher qu’un rubis chauffé (souvent plus inclus) de couleur et caratage. Et à carats/qualité/couleur équivalents, un Spinelle birman non-chauffé au Top en couleur rouge et pureté (TRÈS ressemblant à un rubis), sera à un prix tout simplement incomparablement plus bas à un rubis birman équivalent en carats, couleur et pureté.
*pierre d’investissement
Du groupe des Spinelles, avec un indice de réfraction élevé à 1.71-1.78, une belle dureté entre 7 et 8, et une bonne résistance aux chocs et à la chaleur, et surtout un large panel de couleurs resplendissantes, le Spinelle n’a rien n’a envier aux corindons.
Les principaux gisements se trouvent au Myanmar (Birmanie), au Sri Lanka, en Afghanistan et au Pakistan, en Tanzanie (Umba et Mahengé), au Vietnam (Luc Yen), etc.
Les spinelles les plus recherchées sont sans aucun doute les spinelles rouges et roses ; les spinelles rouges de Birmanie ayant été souvent confondus avec les fameux rubis birmans, jusqu’à sur la couronne d’apparat de la famille royale d’Angleterre, où l’une des pierres massives de centre, entendue comme étant un rubis unique, a été en fait analysée et s’est révélée être un somptueux spinelle rouge ! C’est dire que cette gemme a tout ce qu’il faut pour épater…
Autrefois appelé « le rubis du pauvre », le spinelle monte aujourd’hui en flèche, en valeur et en popularité : il peut montrer des rouges incroyables, parfois extrêmement proches des meilleures couleurs de rubis birmans. Les spinelles sont souvent beaucoup plus purs que les rubis, et sont rarement chauffés (contrairement aux rubis), et ses prix restent 3 à 5 fois plus bas que ceux du rubis.
Il s’agit donc d’une gemme qui est la plupart du temps complètement « naturelle » (sans aucun traitement), dont l’attrait a été trop longtemps ignoré et qui est en train de prendre la tête des pierres fines les plus convoitées : elle représente en ce sens une fabuleuse capacité de valorisation.
Parmi ces spinelles précieux, il faut noter les incroyables spinelles roses et roses-fuchsia (dites « Spinelles Jedi ») qui ressemblent à des bonbons, avec une couleur simplement éclatante, qui peut parfois se teinter de rouge-orangé comme les spinelles de Mahengé en Tanzanie qu’on peut appeler « Sunset Spinelles » tant ses reflets orangés se mêlant au rose, font penser à un coucher de soleil.
Une autre variété de spinelle, dite « Cobalt Spinel », peut avoir une coloration bleue intense et profonde due justement, en plus du fer, à la présence de quantités de Cobalt supérieures à celui du Fer, qui lui donne cette coloration unique : ces Spinelles bleus sont rares et peuvent être absolument splendides …avec de quoi faire pâlir un beau saphir !
Gris, le Spinelle est magique, il prend les reflets de son entourage direct et permet la réalisation d’extraordinaires pièces de joaillerie.
Noir, il sert pour les pavages et remplace le diamant noir, souvent irrégulier en Taille (Cut) et avec des surfaces moins nettes que le spinelle.
Bleu-vert-métallique, il est mystérieux et sied tant à des bijoux pour femmes que pour hommes.
Les Grenats sont en aucun doute, avec les Spinelles, les gemmes qui s’apprécient le plus ces dernières années en termes de demande et de valeur marchande.
Longtemps considérée comme une pierre un peu « banale », le Grenat a été redécouvert pour sa grande variété de couleur, son éclat avec un fort pouvoir de réfraction (IR entre 1.73 et 1.815, donc à peu près égal ou supérieur au corindon), et sa bonne résistance aux chocs et à la chaleur.
Devenu favori des grandes maisons de Joaillerie, il n’est maintenant plus rare de voir dans leurs vitrines des pièces de très haute joaillerie arborant des grenats en pierres de côté ou même en pierres de centre.
Grenat Orange dit « Mandarin »
*pierre d’investissement
De la série des Grenat alumineux (les Pyralspites, qui comprend aussi les pyropes et les almandins), le Grenat orange Spessartite dit « Mandarin », doit sa coloration exceptionnelle au Manganèse. Ce Grenat orange a la particularité d’une couleur mandarine qu’on ne trouve quasiment dans aucune autre gemme, du moins avec cette intensité. Certaines opales de feu (mais alors beaucoup plus fragiles) peuvent lui ressembler ou des Saphirs orange souvent plus ternes (quand ils sont 100% naturels), mais ils n’atteignent pas l’intensité de couleur du Mandarin. Cette gemme est en train de devenir un objet de spéculation.
Grenats Verts :
*pierre d’investissement
Les Grenats verts peuvent aller du vert-prairie à un vert-émeraude intense.
Moins fragiles que l’émeraude et très rarement traités, les Grenats verts sont de plus en plus utilisés pour remplacer l’émeraude. A ce titre, et aussi parce qu’ils sont tout simplement beaux, en eux-mêmes, et qu’on peut aussi les trouver avec de très belles puretés (ce qui est rarissime avec les émeraudes), ces Grenats représentent un objet particulièrement pertinent pour la joaillerie et l’investissement.
Le Grossulaire Vert dit « Tsavorite »
Plus répandu que le « démantoïde », le grenat Tsavorite reste toutefois un Grenat rare, d’autant plus difficile à trouver qu’il connait un engouement extraordinaire auprès des joaillers et du grand public.
Le Grenat andradite chromifère dit « Démantoïde »
Surement le plus rare et le plus cher des Grenats.
Autres Grenats
Les Grenats violets du Mozambique et de Tanzanie, les rouges du Malawi, pour ne citer qu’eux, présentent des couleurs éclatantes avec parfois des flashs de couleur et un lustre éclatant qui les rend hautement désirables pour une pierre de centre. Ces grenats, quoiqu’en pleine ascension de popularité restent encore avec des prix doux qui permettent une répartition intelligente du budget de votre projet, entre une pierre de couleur sublime de centre abordable et une pièce de joaillerie sur-mesure avec un beau pavage ou un entourage en pierres précieuses (diamants, saphirs, rubis, tsavorites, etc.).
Les tourmalines s’expriment dans presque toutes les couleurs. Avec un indice de réfraction allant de 1.60 à 1.735 (et plus rarement jusqu’à 1.778), une dureté de 7 à 8 et une bonne résistance aux chocs, la tourmaline a tout pour plaire : même si elles ne surpassent pas en général le lustre et la brillance d’une Tsavorite ou d’un Corindon, leur prix, mise à part l’exception notable de la « Paraïba » (voir ci-dessous), est accessible et leur grande diversité de couleurs hautement attractive !
Les tourmalines rouges et roses sont en général plus inclues que les vertes et bleues.
On peut en trouver des multicolores, en couleurs profondes brunes, noires, bordeaux foncées, bleues et vertes foncées, etc., translucides à opaques, ou bien avec une magnifique transparence et des couleurs éclatantes, rouge-sang, rose, vert-émeraude, jaune-canari, orange, saumon, blanches, grises, etc. ; leur coloration est globalement entendue comme provenant de la présence de traces de fer et/ou de Titanium pour les couleurs vertes et bleues, et de Manganèse pour les rouges et roses et possiblement les teintes jaunes.
Quoique rarement traitées les tourmalines elbaïtes roses et jaunes subissent parfois un traitement par irradiations (ce processus peut être aussi naturel), qui doit alors être mentionné comme tel ; en couleur vert-foncée par exemple, elles peuvent aussi être chauffées pour les éclaircir.
Certaines tourmalines sont très recherchées et entrent dans la catégorie des pierres d’investissement, même si la plupart des couleurs restent encore très abordables en termes de prix au carat et permettent donc de réaliser de magnifiques bijoux sans vraiment casser la tirelire !
La tourmaline rouge dite « Rubellite »
fait partie de ces Tourmalines très demandées car elles possèdent des couleurs allant du magenta au rose saphir (avec des pointes de rouge), au rouge magenta et au rouge-sang qui peut alors se rapprocher très fortement de la couleur des plus beaux rubis. Ces tourmalines, en qualité exceptionnelle et au-dessus de 3-4 carats peuvent être assez chères et voient en tous cas leurs prix grandement évoluer depuis quelques années.
La tourmaline verte-bleue dite «Paraïba»
*pierre d’investissement
Les Paraïba sont des tourmalines présentant une couleur bleue à verte / bleu-vert / vert-bleu / avec parfois des sous-teintes violettes, vive et saturée (bleu-électrique, bleu-néon) due à la rare présence de cuivre (et de manganèse) dans sa structure cristalline. Typiques du Brésil et de la zone de Paraïba d’où elles sont extraites et dont elles tirent leur nom. Découverte seulement dans les années 1980’, au Brésil, l’engouement qu’a connu cette gemme est extra-ordinaire.
La présence du cuivre leur donnant une intensité de couleur inégalée par les autres types de tourmalines bleues, colorées par exemple par le Fer comme dans les tourmalines dite « indicolites ».
Dans les années 2000’, deux nouvelles sources de tourmalines à concentration de cuivre, donc toujours appelées « Paraïba », ont été découvertes au Nigéria et au Mozambique. Les tourmalines Paraïba sont âgées en moyenne de 480 à 530 millions d’années. La séparation des 3 origines est réalisable quoique délicate et n’est pas toujours 100% concluante.
Les Paraïba du Brésil restent toutefois les plus cotées car elles montrent, pour les plus belles, des niveaux de saturation de couleur très importants (dus à une quantité de cuivre très élevé). Des tourmalines Paraïba de qualité de 2-4carats voient leur prix s’envoler exponentiellement au-dessus des 10’000$ le carat et bien au-delà quand elles passent au-dessus des 5cts.
La tourmaline verte dite « Tourmalines Chrome »
Est une gemme, un peu moins courante que la plupart des Tourmalines, qui doit sa coloration verte au Vanadium (comme les émeraudes de africaines et du Brésil) et au Chrome, et peut être ressemblante au grenat précieux dit « Tsavorite » et se rapprocher de la couleur de l’émeraude. Avec une belle couleur franche, la tourmaline-chrome est valorisée, quoique toujours bien moins chère qu’une tsavorite ou une émeraude.
Les autres tourmalines vertes peuvent avoir des couleurs très profondes, de beaux vert-bouteille mais parfois assez sombres, ou alors des sous-teintes brunes ou jaunes qui font penser à la couleur des péridots (dits « Olivines »), elles sont très accessibles en prix.
Les autres couleurs de Tourmaline :
Sont innombrables et particulièrement attrayantes dans le rose, le rose-pêche, le jaune canari, le jaune d’or des tourmalines du Kenya, le bleu/vert-bleu/bleu-violet (« Indicolite »), le orange, le brun avec parfois de superbes couleurs chocolat ou cognac quand teintées de rouge, en bi-couleur comme les Tourmalines « melon-d’eau » qui sont vertes avec un cœur rose au centre (il existe de nombreuses autres versions de bi-couleurs), ou encore des Tourmalines présentant des effets de chatoyance (Œil-de-Chat) qui apparaissent quand elles sont taillées en cabochon, etc.
Dans la famille des Béryls nous avons déjà vu l’Émeraude (coloration due à la rare association du Beryllium avec du Chrome et/ou Vanadium), à ne pas confondre avec des Béryls vert/vert-pomme (coloration due au Fer) qui ne rentrent pas dans la catégorie des émeraudes, mais dans le panel de ses couleurs qui va de l’incolore (Goshénite) au rouge (rares béryls rouges) au rose pâle (comme la très appréciée « Morganite ») en passant par des nuances de jaune à jaune orangé et doré (« Heliodore ») et bien sûr aux bleux/bleu-vert de l’« Aigue-Marine », la pierre des marins et de de l’océan, et de la « Maxixe » avec son bleu électrique.
Les Aigue-Marine peuvent être presque incolore (à la limite de la Goshénite) et s’apprécient en valeur au fur et à mesure où elles prennent davantage de saturation de bleu.
Certaines Aigues-Marines affichant un bleu foncé intense/saturé sont considérées comme des gemmes de grande valeur, en particulier celles appelées « Santa-Maria », du nom de la mine brésilienne du Minas Gerais d’où elles sont extraites et celles provenant de cette autre mine brésilienne d’Esperito Santo (un peu moins saturées en couleur). Des couleurs semblables aux Santa-Maria proviennent aussi du Mozambique. Des Aigues-Marines exceptionnelles (saturées en couleur et assez pures à pures), de belle grandeur, peuvent représenter des objets de placement interessants.
De la famille des Zoïsite, peu résistante à la chaleur et assez fragile, avec une dureté à 6.5, la Tanzanite doit être un minimum protégée par un sertissage adapté. Elle a un indice de réfraction entre 1.69 et 1.71 et doit sa couleur à la présence de Vanadium.
La Tanzanite a une provenance unique, comme son nom l’indique, de Tanzanie. Son histoire mérite d’être racontée. Découverte en 1967 seulement en terre Massaï, elle est alors confondue avec du saphir et est envoyée en Europe pour des analyses qui concluent à une « nouvelle » variété de Zoïsite, avec une couleur unique pour cette famille, bleu à violet.
Monopolisée par Tifanny jusqu’à la fin de 1970, les droits exclusifs du joailler américain tombent alors, et elle redevient la propriété presque exclusive des Massaï qui l’exploitent encore à ce jour.
Bleue à violette, avec du jaune et parfois des flashs de rouge, la caractéristique principale de la Tanzanite, est un pléochroïsme très marqué qui présente 3 couleurs bleu-bleu-foncé/magenta-violet-mauve/nuance de jaune-brun-bleu-vert, il s’agit d’une pierre dite « Trichroïque », qui selon l’éclairage et l’orientation d’observation rend de superbes nuances de couleurs.
La Tanzanite reçoit souvent une simple chauffe qui modifie sa couleur à partir de bruts bruns ou qui renforce ses couleurs bleu/violet et atténue le jaune-brun. Elle devient après chauffe bichroïque et peut etre identifiée comme chauffé avec un simple dichroscope, qui permet d’observer le pléochroïsme dans une gemme.
La Tanzanite a fait l’objet de spéculations sur le marché des pierres de couleur et sa valeur continue à augmenter, même si elle reste encore très abordable et permet de réaliser des bijoux profitant pleinement de sa couleur bleu/bleu-violette parfois très intense.
Bien qu’ayant une bonne résistance à la chaleur et une belle dureté située à 8, la topaze reste un peu fragile et doit être protégée des chocs. Son indice de réfraction va de 1.606 à 1.649 .
Elle est Connue surtout dans sa variété orange appelée « Topaze Impériale », qui est très appréciée et valorisée mais elle arrive aussi sur le marché en grands volumes dans une version bleue traitée par irradiations qui est alors pour le coup très bon marché. D’autres couleurs de Topazes se trouvent, en incolore, de jaune foncé, rose, rose-orangé à magenta et des déclinaisons de rose et magenta teintées de brun, et parfois aussi en vert-pomme.
Avec une belle dureté entre 8 et 9, et un indice de réfraction entre 1,74 et 1.77 (suivant les types et provenances), le Chrysobéryl est une pierre qualitative, ayant une bonne résistance aux chocs et à la chaleur. C’est donc une pierre dure, résistante au temps. On les trouve dans des couleurs comme l’orange-brun, le jaune doré, des nuances de jaune-vert au vert pomme, en incolore ou en couleur changeante, et dans sa version la plus fameuses, appelée « Alexandrite », passant du vert au rouge suivant l’éclairage naturel/artificiel. C’est également la gemme connue comme « Œil-de-chat » ou « Cymophane », quand elle montre cette chatoyance typique qui fait penser à la pupille d’un chat ; utilisé seul, sans l’ajout du nom d’une autre gemme, le terme « Œil-de-Chat » désigne forcément un Chrysobéryl.
L’Alexandrite et le Chrysoberyl Vanadium*
*pierres d’investissement
Chrysobéryl-Vanadium, vert : propulsé sur le marché par les amateurs de gemmes dans les années 1990’, le Chrysobéryl vert coloré par l’élément Vanadium (couleur vert-menthe, légère à très saturée) est une gemme rare et couteuse. Originellement connues comme venant de Tanzanie (Tunduru), des Chrysobéryls de cette sorte ont été trouvées à Madagascar, au Sri Lanka et au Myanmar (Birmanie).
Alexandrite : une gemme magique avec un effet change-couleur qui peut être moyennement net à extrêmement net, la pierre passant d’un beau rouge profond en lumière du jour à un vert marqué sous une lumière artificielle. Ces gemmes sont très rares et leur prix, quand le changement de couleur est bien présent et qu’elles font plus de 2 carats, peut être considérable. Les cristaux de qualité de belle grosseur sont rarissimes. L’Alexandrite peut donc être une gemme de choix dans un portefeuille de placement/investissement.
La famille des Quartz comprend des gemmes très variées en couleurs et en apparence. C’est un minéral très répandu, donc assez peu couteux, voir très bon marché, qui peut pourtant être extrêmement intéressant en bijouterie. Avec une résistance à la chaleur plutôt moyenne à très faible mais une assez bonne résistance aux chocs, une dureté à 7 et un indice de réfraction situé entre 1.549 et 1.544, donc assez bas, le Quartz va tout de même pouvoir montrer de beaux attraits quand il est bien taillé.
Utilisé depuis l’antiquité, ce minéral a souvent été utilisé sous sa forme incolore à blanchâtre, avec parfois quelques teintes de couleurs, pour réaliser des objets et des petites sculptures, comme pour réaliser des bijoux : on l’appelle quand il est incolore « Cristal de Roche », qui viendrait du grec « krystallos », ou « glace » selon la croyance qu’il s’agirait d’une sorte de glace éternelle, durcie par les dieux.
On trouve des quartz fumés dans les ton bruns et noirs (dit « Morion »), des quartz rutiles, dans lesquels se trouvent des concentrations d’aiguilles de rutiles à l’aspect doré organisées suivant des orientations précises, des Quartz roses à magenta, parfois étoilés (astérisme quand taillé en cabochon), des Quartz Bleu souvent désignés sous le nom de « Quartz à Dumortiérite » (le nom de l’inclusion qui le colore), et ils peuvent présenter de l’opalescence (Quartz Girasol), de l’iridescence (Quartz irisé), de la chatoyance , etc.
Les variétés les plus connues, outre le Cristal de Roche, sont sans aucun doute l’Améthyste, dont l’ethymologie est amusante puisque son origine vient du mot grec « amethustos » voulant dire « qui protège de l’ivresse », et la Citrine de couleur jaune à orange, avec parfois des teintes brunes ou dorées (qui est presque toujours une améthyste chauffée).
Il existe aussi un combiné des deux, moins connu (à tort !) provenant de Bolivie et appelé « Amétrine » (surement la contraction de Améthyste et Citrine) : une gemme distinctement bi-colore puisqu’elle reprend les couleurs de l’Amthetyste et de la Citrine, très abordable en prix et qui présente beaucoup d’originalité.
Certaines Améthystes, peu valorisées quand elles ont des couleurs légères, pastelles, présentent en revanche parfois des couleurs très saturées dans les teintes du violet (touches de magenta, de bleu, de mauve) qui sont loin d’être inintéressantes pour la création joaillière !
Bien taillés, les zircons blancs/incolores ont souvent été utilisés pour remplacer les diamants en bijouterie, notamment grâce à leur très haut indice de réfraction entre 1.92 et 1.98 et leur beau lustre adamantin. Connu pour son « doublage des arêtes » (visible à loupe depuis la couronne vers les arêtes de culasse), le zircon fait partie des gemmes fines qui ont tendance à s’apprécier ces dernières années.
On les trouve dans des couleurs variées, blanc/incolore, jaune, vert (de vert jaune à vert vif et foncé), rouge, orange, brun, bleu ciel ; les brun-dorés et bleu-ciel étant souvent chauffés (systématiquement pour les bleus). Avec une dureté de 7 à 7.5, les zircons sont pourtant assez fragiles et doivent être « pensés » en conséquence lors de la conception du bijoux, en les protégeant au mieux.
“Du groupe minéral des Olivines (série de la Forstérite à la Fayalite), le Péridot est une gemme qui porte bien son nom, avec sa couleur typique de l’olive.Connue et utilisée depuis l’antiquité, elle était plébiscitée par les égyptiens qui l’ont exploitée sur les bords de la Mer Rouge dans l’île de Zabargad pendant plus de 3500 ans. Le Péridot est la pierre de naissance des Aoutiens; elle célèbre aussi le 16ièm anniversaire de mariage. Utilisée au moyen âge sur les pièces d’orfèvrerie religieuse, elle était aussi considérée comme un genre de talisman contre les mauvais esprits et les cauchemars.
Il est intéressant de noter qu’il s’agit d’une pierre « idiochromatique » (groupe de minéraux ne possédant qu’une seule couleur propre à l’espèce minérale), c’est-à-dire qu’elle tire sa couleur de la composition chimique et la structure du minéral lui-même et non de traces d’impuretés comme c’est le cas de nombreuses gemmes précieuses et fines dite « allochromatiques » (le Rubis, un corindon incolore à la base, tire sa couleur de traces de Chrome par exemple). Sa couleur verte spécifique peut varier en intensité suivant la quantité de fer présente dans sa composition chimique. Un vert profond et intense (couleur de l’herbe) sera toujours plus recherché qu’un vert trop jaune ou brunâtre.
Le Péridot est une pierre qu’on trouve en général avec une belle Transparence et un éclat gras et vitreux attrayant; c’est une pierre de jour, dont la couleur s’exprime pleinement avec la lumière naturelle; le Péridot est relativement fragile avec une dureté de 6.5 à 7, et avec une résistance assez faible à la chaleur. On trouve parfois des péridot montrant un effet d’astérisme (une étoile à 4 branches dans son cas) ou de chatoyance (oeil de chat). Cette gemme est toutefois adaptée au montage sur des bijoux et est très utilisée par les artisans-joailliers d’autant qu’elle ne subit en général aucun traitement d’amélioration.
C’est une pierre qu’on trouve assez facilement/régulièrement aussi bien en Europe (Suède, Norvège, France, Irlande, Allemagne) qu’en Asie (Myanmar et Pakistan pour les plus belles pierres, Sri Lanka, , Russie, Chine, Vietnam, etc.) ou aux Etats-Unis, au Mexique, en Afrique du Sud, etc.…Elle est par conséquent très abordable en prix et permet de créer de superbes joyaux, avec des pierres de centres importantes et parfaitement naturelles!
On trouve également du Péridot dans des météorites, une forme qu’on appelle « Pallasite » et qui est tout à fait exceptionnelle de part son origine extra-terrestre! Il est possible de trouver des pièces de ce météorite incrusté de Péridots et de les utiliser en Joaillerie pour des pièces uniques…venant tout droit de l’espace.”
*pierre d’investissement
Son nom provient surement de l’indien ancien « upala », traduit en latin par « Opalus » et voulant dire « pierre précieuse », et/ou du mot grec « opallios » qui signifie « voir un changement de couleur ».
Quoi de plus magique en effet que l’éclatante diversité des couleurs, le véritable « jeu de couleurs », qui peut s’exprimer dans l’Opale Noble !
L’opale est une silice amorphe hydraté contenant de 1 à 21% d’eau et ses versions précieuses irisées contiennent en moyenne 6% à 10% d’eau.
Il est possible de diviser grossièrement les opales en 2 groupes, celui qu’on appellera « Opales Communes » et celui qu’on appellera « Opales Nobles »
Opales Nobles : l’eau, prisonnière dans de microscopiques sphères de silice qui sont empilées régulièrement dans la masse (comme des balles de ping-pong dans une boite), permet un effet de diffraction de la lumière qui crée cet effet de jeu de couleurs révélant les couleurs du spectre. Les couleurs varient, notamment en fonction de la taille des sphères de silice, qui feront apparaitre du violet quand elles font environ 0.1micron de diamètre et du rouge quand elles font environ 0.2 micron, toutes les autres couleurs du spectre (de l’arc-en-ciel) apparaissant dans les dimensions intermédiaires.
Les opales nobles peuvent avoir des couleurs de masse variées, noire (ou avec une autre couleur de masse foncée) comme la fameuse opale australienne, ou blanche ou grise aussi en Australie ( alors appelée « White Opal» ou « Light Opal »), blanche, brune, brune-orange comme l’est souvent l’opale éthiopienne, mais aussi une couleur de masse verte, bleue, etc.
Les Opales dites « Boulder », sont faites d’opale noble ayant, quand elle était encore à l’état fluide, comblé les cavités de la roche hote (Sandtone-Mélange de fer et d’argile) dite matrix (matrice), avant de durcir. Comme il est quasiment impossible de séparer la roche-mère de la veine d’opale, les tailleurs conservent les deux, qui créent ensemble d’incroyables compositions naturelles, ou contrastent les feux incroyables de l’opale avec l’aspect mat de la roche -mère, formant tantôt des paysages tantôt des formes extravagantes, dans lesquelles l’imaginaire s’emballe avec magie. Les principales zones d’exploitations de ces opales-boulder se trouvent en Australie, dans le Queensland autour de Yowah (avec ses fameuses « Yowah-Nuts », de la taille d’une cacahuète à celle d’un citron), de Koroit ou de Quilpie pour ne citer que ces 3 importantes zones.
Perles d’eau douce, perles de culture, perles fines*
(*pierre d’investissement)
Les perles sont des concrétions calcaires (du carbonate de calcium à 90%, avec 10% d’eau et de matières organiques, dont des proteïnes) produites par un mollusque perlier dans de l’eau de mer ou de l’eau douce ; ce sont donc des substances organiques, dont la partie calcaire se cristallise sous la forme d’Aragonite et/ou de Calcite et de Vatérite ; les cristaux d’Aragonite s’assemblent en couches successives organisées/régulières dites en « tablettes » et les perles sont alors dites nacrées : les microscopiques couches de cristaux d’aragonite permettent à la lumière de se diffracter dessus, ce qui provoque un effet irisé ; les perles composées d’aragonite et/ou de Calcite non-organisées (pas en tablettes comme pour les nacrées), sont alors dites non-nacrées (comme les perles de conque) qui ont plus un aspect de porcelaine, avec un lustre vitreux et parfois une structure de surface en forme de flamme. .
Les perles conservent leur forme naturelle, qui peut aller de presque parfaitement ronde, à ronde, à baroque, en forme de goutte, de barillet, de bouton,etc. Son biogène principal est bien-entendu l’huitre mais on peut aussi en trouver dans des escargots de mer, les Strombus Gigas qui donnent des pièces jaune foncé ou orange/orange-rouge avec des motifs flammés, et même au sein de bivalves comme la moule !
Quand elle a son beau lustre nacré, la perle révèle une iridescence de surface, qu’on appelle un « Orient »; on la trouve dans différentes couleurs primaires, du blanc au blanc crème au blanc argenté, rosé, jaune, orange, brun, noir et gris ; ces couleurs primaires viennent s’agrémenter de l’effet de l’irisation (« l’orient » de la perle) qui lui donne donc des couleurs secondaires (teintes violettes, vertes bleues, etc.). En général plus les perles ont une couleur primaire foncée, plus l’orient est visible.
L’épaisseur de cette fameuse couche de nacre est un facteur de qualité déterminant et on peut la mesurer en passant la perle aux rayons x.Le « lustre » de la perle est un élément important de valorisation car plus le lustre est éclatant, plus la perle est appréciée, ce qui implique très souvent une pratique de polissage pour l’améliorer.
Dans la même logique, l’« aspect de surface » est aussi très important : la présence ou non de défauts d’aspects de surface compte pour beaucoup dans l’appréciation de la perle. Une surface idéale d’une perle de haute qualité devra être bien lisse, régulière et sans déformation.
Les dimensions d’une perle influent aussi sur son prix, plus la perle a un large diamètre, qui peut aller au-dessus de 20mm, plus elle sera chère et rare.
Quand elles sont assemblées en collier, l’homogénéité des diamètres de l’ensemble des perles est aussi un facteur important dans l’estimation de la pièce. C’est d’ailleurs la référence au diamètre, plutôt qu’au poids (en carats ou en grain, 1carat pour 0,2grammes, 1 grain pour 0,05grammes ou 0,25carats) qui est utilisé pour la vente de perles.
Les perles sont fragiles, craignent la chaleur, l’exposition continu au soleil et l’exposition à tous les acides, dans lesquels elles se dissolvent. Il faut donc y faire attention !
Il existe 2 types de perles :
les perles fines/naturelles qui se sont formées accidentellement dans les huitres sauvages sans intervention humaine ; contrairement à la croyance commune, la formation des perles fines/naturelles n’est pas provoquée par la présence d’un grain de sable dans le manteau du mollusque mais par une lésion de ce manteau (parfois due à l’attaque d’un animal sur le mollusque) qui convoque alors le déplacement et le regroupement de cellules responsables de la biominéralisation, la sécrétion de carbonate de calcium (exactement comme le corps humain produirait des cellules osseuses), sous la forme d’un « sac perlier » .
les perles de culture produites grâce à l’intervention de l’homme par implantation dans le manteau du mollusque d’un tissu et d’un noyau dit « nucléus » (une bille taillée dans des coquilles du Mississipi), la réaction cellulaire dans le manteau conduit ensuite à la biominéralisation autour de ce nucléus au sein du sac perlier, comme dans le processus de la perle fine décrit ci-dessus.
Les perles de culture ont commencé à être élevées au Japon en 1916 par Kokichi Mikimoto qui commença la perliculture de l’huitre perlière Akoya, avec une perle blanche à la couche de nacre assez fine et un diamètre assez petit en général de 6 à 9mm, rarement au-dessus de 10mm. La méthode initiale de Mise-Nishikawa, optimisée par K-Mikimoto a permis à ce dernier d’atteindre le marché international dès 1919.
Les perles de culture des mers du Sud, développées dans les années 1960’, sont principalement produites par l’Australie et l’Indonésie pour les blanches, la Birmanie pour les blanches et dorées, les Philippines pour les dorées ; Tahiti et la Polynésie cultivent des perles dans le mollusque Pinctada Margaritifera ou « huitre aux lèvres noires » qui donne des perles de couleurs foncées (grâce à des pigments organiques naturellement présents dans le biotop) aux orients riches et variés. A noter aussi la variété produite dans les Fidji avec une huitre à lèvres noires locale. Les perles des mers du Sud sont caractérisées par des diamètres assez importants (jusqu’à 20mm) et une couche épaisse de nacre.
D’autres perles sont cultivées au Mexique et sont appelées « Perles Cortez », de même que des demi-perles (leur forme naturelle) sont cultivées dans des ormeaux.
Les perles de culture d’eau douce,
Utilisant des bivalves (moules d’eau douce pouvant produire jusqu’à 50 perles chacune), en rivière, lac ou étang, les perliculteurs ont développé cette culture originellement au Japon, mais dans les années 1960’la production chinoise s’est fortement implantée jusqu’à arriver à des énormes niveaux de production. Habituellement créée sans noyau/nucléus, les perliculteurs chinois de perles d’eau douce développent de nouvelles méthodes avec un noyau pour obtenir des perles plus grosses et de couleurs variées, appelées « Ming » ou « Edison ».
Une concentration plus soutenue de Manganèse et de Barium permet la distinction avec les perles de culture de mer
Les perles fines nacrées proviennent de différentes espèces d’huitres qu’on trouve dans le Golfe arabo-persique et de Ceylan, dans l’huitre Akoya au Japon, une espèce perlière d’Atlantique (Pinctada imbricata), une huitre des mers du Sud, de Tahiti, du Panama, du gastéropode Abalone, etc.
Les perles fines non-nacrées proviennent de différentes conques (conque de Floride et conque reine), du gastéropode Melo melo (rarissime) et du bénitier géant.
Traitements :
Les perles sont presque toujours polies dès la récolte, cette pratique est usuelle et n’a pas besoin d’être déclarée.
Une action plus modelante consiste à effectuer un meulage et un polissage plus profond afin de gommer tous les défauts de surface et améliorer la forme (souvent pour arrondir), il s’agit du « Travail » et du « Pelage ».
Au niveau de la couleur, des traitements légers peuvent être appliqués pour optimiser ou améliorer le lustre et la couleur, comme le « blanchiment », la teinte ou la chauffe : ces traitements sont appelés « Transformation ».
Soins particuliers : comme le corail, les perles doivent être entretenues avec soin et protégées des acides, solvants, produits chimiques forts, de la chaleur et des expositions longues à des lumières de forte intensité. La meilleure façon pour les nettoyer consiste à utiliser un cuir souple pour les frotter délicatement. Comme tout biogène, l’idéal est de les conserver dans un milieu ni trop sec ni trop humide.
Les coraux, des Cnidaires dotés d’un squelette formé par la sécrétion de Carbonate de Calcium, sont des invertébrés marins vivant en colonies compactes : ils sont formés par la nature sans intervention humaine. Les coraux précieux se limitent aux espèces appartenant à la famille des Corallidae, composée des trois groupes suivants : Corallium, Pleurocorallium et Hemicorallium. Ils ont une gravité spécifique d’environ 2,8 et une dureté de 3 ½ sur l’échelle de Mohs.
Si son poids s’exprime en général en grammes, le Japon et Taiwan utilisent d’autres normes, le Momme et le Kan (1=3.75gr), le Kin (1=600gr).
Le Corail est une matière fragile, avec une faible dureté, se dissolvant au contact des acides et des solvants (comme le dissolvant pour vernis à ongles) : Il est sensible en général à tous les produits chimiques forts, ainsi qu’à des expositions prolongées à de fortes lumières ainsi qu’à la chaleur ou aux fortes variations de température. Il faut donc en prendre soin et idéalement le préserver dans un milieu ni trop humide ni trop sec et comme les perles les nettoyer très simplement avec un cuir souple.
Le corail est utilisé par l’homme à titre décoratif depuis au moins 30’000 ans. Dès l’âge récent du fer, il a été beaucoup utilisé en incrustation dans des objets et bijoux découverts lors de fouilles. Adulé par la Romains à l’antiquité qui lui attribuaient le pouvoir de calmer les vagues, décrit dans la mythologie grecque, la couleur du corail rouge proviendrait du sang versé par la Méduse / La Gorgone (aux cheveux de serpents) quand Persée la décapita ; très à la mode à la renaissance et au 18’ième Siècle où la croyance disait qu’il éloignait les mauvais esprits et amenait la chance, sublimés dans les bijoux de l’Art-Nouveau et de l’Art-Déco, le Corail continue de nos jours à nous attirer.
De plus en plus en plus rare, malheureusement à cause de la pollution et du réchauffement climatique, le Corail voit sa valeur augmenter.
Le Corail est une substance organique qui se développe dans les mers chaudes entre 3 et 200 mètres de profondeur.
Connu dans ses couleurs de rouges et roses et ses dégradés, jusqu’au blanc et blanc-crème, le corail peut aussi avoir des couleurs dans l’orange, la couleur lavande, le doré, le noir, etc. Le corail rouge vif saturé est souvent appelé « Ox Blood » sur le marché, tandis que le rose vif saturé est appelé « Angel Skin », ou « Peau d’Ange ». Bien entendu la couleur des pièces de corail doit être homogène pour entrer dans la catégorie qualité-gemme.
La variété la plus utilisée est le corail de Méditerranée de l’espèce « Corallium Rubrum » car il peut être encore importé et exporté partout dans le monde, tandis que la plupart des autres variétés sont protégées par une régulation internationale stricte, la CITES qui implique une documentation et une déclaration douanière spécifique.
Traitements : les coraux précieux peuvent être blanchis, chauffés, teints, imprégnés, enrobés ou remplis par des huiles, des résines, des cires spéciales, des polymères, et ces traitements doivent être clairement explicités par le marchand.
MÉTÉORITES
En joaillerie, et particulièrement avec le sur-mesure que propose “Mediam Suisse », il n’y a pas de limite à la création ni à l’originalité.Nous pouvons ainsi vous proposer de composer des pièces extra-ordinaires et même carrément extra-terrestres, en utilisant des météorites ferreux ou pierreux.
Les météorites viennent tout droit de l’espace et ont franchi l’atmosphère en perdant plus ou moins de matière. Il en résulte qu’on en trouve sous la forme de petits objets (la taille d’un petit caillou tenant dans la main) comme de grands objet pesant plusieurs centaines de kilos, voire davantage.Les plus appréciés des météorites pour la joaillerie et l’horlogerie sont des météorites ferreux, dont la structure géométrique est révélée par un polissage et un bain d’acide qui font ressortir de fabuleux motifs.De grandes marques horlogères comme Rolex ou Jaeger-LeCoultre les utilisent pour faire de fascinants cadrans de montre.
Nous travaillons avec l’un des plus grands spécialistes mondiaux, chercheur de météorites, installé en Suisse, à Bienne et disposons donc de ce matériau unique directement à la source. Ces chercheurs de météorites parcourent le monde, organisant des expéditions impressionnantes pour les trouver, en Afrique du Nord par exemple et beaucoup au Chili, qui recèle de vastes zones à météorites.
Laissez-vous tenter par une pièce venues de l’espace!